Les températures qui grimpent signifient que de vastes étendues de l'Afrique oscillent entre des sécheresses de plus en plus sévères et des cyclones de plus en plus fréquents et intenses, mettant en péril les denrées alimentaires de base pour des centaines de millions de personnes.
Selon le Fonds monétaire international, chaque augmentation de 1 degré Celsius correspond à une réduction de 3 % de la production agricole dans les pays en développement. Il prévoit une diminution de 5 à 17 % des rendements agricoles en Afrique subsaharienne d'ici 2050, malgré une population qui croît rapidement.
Les petits agriculteurs ont déjà du mal. Les dirigeants africains réunis lors de la conférence climatique mondiale COP28 à Dubaï expriment leur volonté d'augmenter considérablement le financement destiné aux agriculteurs, et ils ont bien raison !