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Les produits lights nous empoisonnent

En février 2013, l’EFSA (Agence Européenne de Sécurité des Aliments) a rendu public les résultats d’une consultation européenne sur l’aspartame. Celle-ci avait été lancée parce que des gens exprimaient l’opinion que l’aspartame est dangereux. Plusieurs études cliniques ont montré que c’était un produit néfaste et cancérigène. Cependant, les autorités continuent d’assurer que sa consommation est sans risque. Mais en réalité, aucune étude n’a jamais prouvé que l’aspartame (présent dans les produits light) favorisait la perte de poids, loin de là. Qu’en est-il réellement des conséquences de ces ersatz sur notre santé ? Prenons-nous des risques en les consommant ? Ici, je vous explique pourquoi tous les produits light sont totalement exclus des menus BWC.

Chaque fois que je commence une collaboration avec un coaché, je fais un état des lieux de ses habitudes alimentaires pour comprendre ce qui ne fonctionne pas. En général, je commence par lui demander d’éliminer tous les produits transformés (raffinés par l’industrie agro-alimentaire) de son alimentation. Je leur recommande de ne plus consommer que des produits nobles, autrement dit, des produits pour lesquels notre corps est conçu.

Notre code génétique est le même (à peu de choses près) que celui de notre ancêtre préhistorique. Or, notre alimentation s’est plus modifiée au cours des 60 dernières années que lors des 2 millions d’années précédentes.

Il y a quelques mois, je rencontrai Karine, 25 ans qui faisait appel à moi pour perdre du poids après avoir testé tous les régimes en vogue. En surcharge d’une quinzaine de kilos depuis son adolescence, elle était devenue une fervente adepte des produits light : sodas, plats préparés, céréales, barres énergétiques et chewing-gums. Ce qui, m’avoua-t-elle plus tard, la déculpabilisait beaucoup en ce qui concernait le reste de son fond nutritionnel. Son anecdote du fast-food hebdomadaire : un Menu XL, frites, double cheese, mayo… Le tout inexorablement arrosé d’un demi litre de cola light. Ces éléments ont finit par me faire comprendre qu’elle était accroc aux édulcorants. Accroc physiquement, mais surtout psychologiquement ! Comme beaucoup d’entre nous, d’ailleurs.

En plus d’agir sur le corps comme une drogue dure, l’image de l’aspartamete est si bien pensée et marketée que nous en consommons à tout-va.

Comment fonctionne l’aspartame ?
Ces édulcorants de synthèse n’ont aucune valeur nutritionnelle ou énergétique. En effet, ce sont des molécules chimiques ayant la particularité d’avoir une puissante action sucrante artificielle.

Sachez que dès que cette saveur sucrée est perçue par les récepteurs qui tapissent notre tube digestif, le cerveau enregistre l’information et prépare les cellules à recevoir ce carburant… qui, dans le cas de l’aspartame, n’arrive jamais. Or, l’organisme avait déclenché une production d’insuline pour réguler cet excès fictif de sucre.

Il se retrouve donc à réguler une glycémie qui n’a, en réalité, jamais augmenté. Or, l’organisme (ne supportant pas un taux de sucre insuffisant dans le sang) va mettre en place des systèmes de défense pour avertir qu’il est en danger. Celui-ci a un besoin urgent de sucre, et annonce qu’il sera bientôt en panne d’énergie. Ces hypoglycémies réactionnelles engendrent de furieuses pulsions sucrées. Notez aussi, que l’insuline favorise, de surcroît, le stockage des graisses. Par ailleurs,  l’aspartame n’apprend pas au sujet à diminuer sa «dépendance » au sucre, au contraire. Il a d’ailleurs été prouvé qu’il favorisait l’obésité.

L’aspartame, attention danger !
Pour la petite histoire, de nombreux soldats américains présentaient de violents symptômes pendant la guerre du golfe, directement lié à la consommation d’aspartame. Plusieurs milliers de palettes de boissons « diet » avaient été envoyées aux troupes stationnées dans le Golfe. Celles-ci avaient été stockées durant des semaines sur des palettes sous le soleil d’Arabie. À partir de 30 °C, l’aspartame libère du méthanol (une substance hautement neurotoxique). Les GI’s envoyés dans le Golfe en buvaient toute la journée…

Voilà un exemple qui prouve à quel point l’aspartame est nocif pour l’organisme. Il suffit de s’arrêter quelques instants sur sa composition. L’aspartame est composé de phénylalanine (50 %), d’acide aspartique (40 %) et d’ester de méthyle (10 %), qui se transforme rapidement en alcool méthylique après ingestion. Suite à leur dégradation métabolique, ces molécules se transforment en plusieurs sous-produits neurotoxiques, dont le formaldéhyde. Ces derniers entraînent la mort des cellules synaptiques  par sur-stimulation, un peu comme le fait la cocaïne. De plus, ils induisent une grave dépendance avec phénomène de sevrage intense pour les grands consommateurs d’aspartame qui tentent d’arrêter d’en consommer. Il existe d’ailleurs 7 cliniques de désintoxication à l’aspartame dans le monde mais aucune en Europe, intéressant, non ?

La commercialisation de l’aspartame, une sombre histoire !
L’aspartame fut découvert par hasard en 1965 par un chercheur de la société SEARLE, et reçut l’agrément commercial le 26 juillet 1974. Deux mois plus tard, d’éminents scientifiques (Olney et Turner) émirent une série d’objections. Ils avaient découvert que des animaux de laboratoires développaient des crises d’épilepsies et des tumeurs cancéreuses après consommation d’aspartame ! Dès le mois de décembre 1974, la FDA (l’équivalent du ministère de la santé aux USA) décida de suspendre l’autorisation de mise sur le marché. L’aspartame tomba aux oubliettes pendant 6 années… Mais celui-ci resurgit subitement à l’élection de Ronald Reagan à la maison blanche. Ce dernier décida de démettre l’ancien commissaire de la FDA, responsable du blocage et de le remplacer par un certain docteur Hayes, beaucoup plus complaisant.

Malgré un avis défavorable de la nouvelle commission, Hayes autorisa l’incorporation de l’aspartame dans les boissons gazeuses. Tout cela avant son départ pour SEARLE (qu’il rejoint en tant que responsable des relations publiques) ! Dernière information totalement ahurissante : En 1993, la FDA décida d’autoriser l’incorporation d’aspartame dans de nombreux produits alimentaires chauffés au-delà de 30°. Selon le « Adverse Monitoring System » (service officiel de la FDA), l’aspartame représentait, à lui seul, plus de 75% des réactions défavorables enregistrées en 1994 ! Pour information, le marché des édulcorants rapporterait un peu plus d’1 milliard par an aux industriels.

Karine, m’avait aussi fait part de ses maux quotidiens:  migraines, douleurs articulaires et insomnies… Des symptômes ressentis également par les soldats américains en Irak.  6 semaines après avoir éliminé totalement les édulcorants de son alimentation et rééquilibré la qualité de ses apports nutritionnels, Karine avait perdu 8 kilos. Ses troubles avaient disparus.

*L’aspartame (E 951) fait partie de la triste famille des excitotoxines,
Ces excitotoxines sont neurotoxiques, c’est-à-dire qu’elles ont la triste capacité de détruire rapidement les neurones de notre cerveau en les excitant jusqu’à ce qu’ils explosent comme l’a expliqué l’éminent neurochirurgien et nutritionniste américain, le Dr Russell Blaylock dans son livre : « Excitotoxins, The Taste that Kills » en 1994 (« Excitotoxines : le goût qui tue »), livre sur l’aspartame et le GMS qui sera peut-être bientôt traduit en français).
Alors, toujours accroc aux produits light ?

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